Mon premier solo sur Robin DR400

LSGS – Et voilà on y est. Après avoir recommencé ma formation à Sion sur un autre avion, et un autre instructeur (Ricardo Reis) me revoilà lâché solo mais cette fois sur un Robin DR400 HB-KFQ. Encore une fois une très grande émotion, surtout depuis le parcours effectué. Tant d’embuches et de problèmes et me revoilà dans la course. Ça fait bizarre de mettre Commandant de Bord (un peu prétentieux pour de si petits avions…) dans son logbook. En remontant le taxiway B, le sourire ne me quitta plus. Une sensation de « Quelque chose d’extraordinaire a été fait » m’envahit. Le moment tant « exceptionnel pour un pilote », comme on dit, est passé. Quelle émotion d’être tout seul à prendre mes décisions dans notre petit Robin DR400. J’ai en mémoire tous les exercices de pannes moteur et de situations d’urgence « au cas ou… » Serein car bien préparé et particulièrement vigilant, je savoure ce merveilleux moment lors avec 2 touchers et 1 complet. Tout s’est merveilleusement bien passé, tours de piste corrects, communications avec la tour et le sol correctes, décollages et atterrissages corrects. … Certes les atterrissages n’étaient pas les plus beaux, mais dans ces conditions, je trouves cela déjà acceptable !  Comme l’oiseau qui sort seul pour la première fois de son nid, j’ai volé, la tête dans les nuages, un énorme sourire sur le visage… 😉 Je m’en aperçu seulement en visionnant mes vidéos.

Je me vois même chantonnant des petits « pom-pom-pom », et je m’offre même un petit « allez hop-là » au moment de tourner en base. Je remercie aussi la tour de contrôle de Sion qui pour mon premier solo m’a fait un 360° en milieu vent arrière et un prolongement de vent arrière. Pour un premier solo j’ai été servi LoL. Franchement que du bonheur d’y être enfin arrivé, j’y croyais presque plus et je compte pas le nombre de fois ou j’ai songé à tout arrêter. Pour certain c’est peut-être pas grand chose mais avant d’en arriver là, j’en ai fait des séries atterrissages et de tour de piste.

Quelque chose ne voulait pas rentrer, le passage Tecnam à Robin peut-être, mais il y avait un je ne sais quoi qui me faisais faire des atterrissage de m……. Je dois avoir fait je pense, allez sans exagérer, une bonne cinquantaine de tours de piste avant d’arriver à casser cette malédiction et réussir à poser. je ne sais pas où et comment s’est fait le déclic, mais c’est grâce à Ricardo, il a su m’amener à surpasser ce manque de confiance que j’avais et m’a permis de passer ce cap difficile qui bloquait mon solo.

Ce pouce levé pour la tour et mon instructeur principal Jean-Claude Reiss qui a cru en moi depuis le début.

C’est un premier pas pour moi, mais un pas important et mon rêve de gosse qui se réalise peu à peu… Allez on ne s’emballe pas, encore bien des étapes, des difficultés et des choses à apprendre avant d’avoir le PPL.